Lampe de luminothérapie : Guide de la lumière et des rythmes circadiens

Pour certaines personnes, les journées sombres de l’hiver, en particulier sous les latitudes nordiques, peuvent entraîner un manque de motivation, une léthargie, une lenteur de réaction et, dans certains cas, une dépression. Le terme courant pour désigner cette affection est TAS, le trouble affectif saisonnier. Heureusement, des outils de luminothérapie (photothérapie) existent : Découvrez la lampe de luminothérapie.

Pour les propriétaires d’entreprises commerciales ayant des employés, ce phénomène doit être pris au sérieux car il peut non seulement affecter l’employé mais aussi dégrader les performances et la productivité au travail.

De même, les employés des établissements institutionnels et médicaux qui fonctionnent 24 heures sur 24 peuvent être affectés par le « blues du quart de nuit », ce qui aura une incidence sur leur rendement au travail.

Il existe des mesures que les propriétaires et les gestionnaires peuvent prendre pour atténuer ce problème. Nous en montrerons quelques exemples après avoir défini plus précisément le TAS.

Rythmes circadiens

Le Lighting Research Center de l’Institut polytechnique de Rennsellaer, où sont menées des recherches sur la lumière et la santé, fournit une définition actuelle d’une possible cause sous-jacente du TAS : « Les rythmes biologiques qui se répètent environ toutes les 24 heures sont appelés rythmes circadiens. La lumière est le principal stimulus qui aide l’horloge circadienne, et donc les rythmes circadiens, à garder un rythme synchronisé avec la journée de 24 heures. En cas de manque de synchronisation ou de perturbation circadienne, nous pouvons connaître des diminutions des fonctions physiologiques, des performances neurocomportementales et du sommeil. »

La mélatonine est l’hormone du corps humain qui joue un rôle majeur dans le cycle veille/sommeil. Les niveaux de mélatonine dans le corps sont influencés par l’exposition de l’œil humain à la lumière du spectre bleu. Dans des conditions normales, lorsque les niveaux de mélatonine dans le corps sont élevés en raison d’une exposition minimale ou nulle à la lumière à spectre bleu, nous somnolons et finissons par dormir. Lorsque les niveaux de mélatonine sont bas, influencés par une exposition à des niveaux élevés de lumière à spectre bleu, nous sommes éveillés et alertes.

Chez certaines personnes, les « perturbations circadiennes » se produisent en hiver, lorsqu’il fait encore nuit dehors une heure ou deux après le réveil et que l’éclairage intérieur est caractérisé par des températures de couleur chaudes. Cette même perturbation circadienne peut se produire chez les travailleurs de nuit (par exemple, le personnel médical) qui dorment pendant la journée et travaillent sous des lampes électriques la nuit.

Principes de conception de l’éclairage pour atténuer les perturbations circadiennes

Les principes suivants peuvent aider à sélectionner un éclairage adapté au système circadien pour différents types d’espaces.

  • La lumière, en particulier celle qui présente de fortes longueurs d’onde bleues, déclenche la suppression de la mélatonine – un stimulus circadien.
  • La lumière du jour est le point de référence pour la lumière avec une composante importante de longueur d’onde bleue. La lumière provenant de sources lumineuses fluorescentes et LED avec une température de couleur de 5000K ou plus a également une composante de longueur d’onde bleue significative et est généralement considérée comme un bon stimulus circadien.
  • L’intensité, ou le niveau de lumière, de la lumière à dominante bleue est également importante pour le stimulus circadien.
  • Pour une compréhension plus précise de la composante de longueur d’onde bleue d’une source lumineuse, la courbe de distribution spectrale de puissance (SPD) doit être évaluée.
  • Lors de la conception de l’éclairage d’un espace, les paramètres d’acuité visuelle (quantité de lumière adéquate, faible éblouissement, bon rendu des couleurs, etc.) peuvent être différents des exigences d’éclairage pour optimiser l’horloge circadienne (température de couleur, intensité lumineuse). ) peuvent être différents des exigences d’éclairage pour optimiser l’horloge circadienne (température de couleur, intensité lumineuse). En cas de conflit, l’acuité visuelle est prioritaire et d’autres stratégies doivent être utilisées (voir l’exemple 1 ci-dessous) pour traiter l’horloge circadienne.

Ces paramètres fournissent une orientation générale. Pour une méthode plus précise de détermination de l’impact circadien de différentes sources lumineuses, voir cette excellente série de vidéos du Lighting Research Center.

 

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