Le nombre de cas d’accident vasculaire cérébral augmente en France, ce qui implique un cas d’AVC toutes les 4 minutes. Cette maladie tue beaucoup de personnes ce qui fait qu’elle est la 3e cause de mortalité mondiale. L’âge moyen d’un premier AVC est à 75 ans pour les Français, mais elle survient dans toutes les catégories d’âges. L’AVC provoque des handicaps physiques et la démence. Cette maladie se manifeste sous différentes formes comme l’hémiplégie ou le trouble de la vision… et l’on peut distinguer deux types de cette maladie.
Qu’est-ce qu’un AVC ?
On entend souvent des gens parler d’AVC ou bien on connaît au moins une personne atteinte de cette maladie. Découvrons ce qu’est un accident vasculaire cérébral. Cette maladie correspond à une interruption du flux sanguin au cerveau ou à une rupture d’un vaisseau sanguin au niveau du cerveau. Elle entraine la mort de cellules qui sont privées d’oxygène et de glucose.
L’interruption de la circulation sanguine de quelques minutes seulement peut provoquer des dommages irréversibles et entrainer des séquelles importantes en fonction de la zone du cerveau atteint. Si vous voulez plus d’informations sur l’attaque cérébrale, vous pouvez aller sur le site de Santors.
Après un AVC, certaines personnes s’en remettront complètement, mais d’autres garderont des séquelles plus ou moins importantes comme les déficits neurologiques, l’incapacité à bouger… Ces séquelles dépendent de la partie du cerveau affectée et les délais d’intervention médicale. L’obstruction d’un vaisseau sanguin cérébral est due par plusieurs causes :
- L’hypertension artérielle
- La fibrillation auriculaire
- Les antécédents familiaux : l’AVC peut être héréditaire.
- Le tabagisme
- Le diabète
- L’obésité et le surpoids
- Le taux de cholestérol élevé
- La contraception orale chez la femme
- La grossesse
Quels sont les différents types d’AVC ?
On peut distinguer deux types d’AVC : l’AVC ischémique et l’AVC hémorragique.
Le premier se caractérise par l’arrêt de circulation sanguine au cerveau. Elle est causée par un ou plusieurs caillots qui bloquent l’artère irriguant le cerveau, ce qui empêche une partie du cerveau de recevoir le flux sanguin. L’AVC ischémique ou infarctus cérébral peut résulter de l’accumulation de dépôts de cholestérol qui se solidifient sur la paroi de l’artère et qui fait rétrécir ce vaisseau sanguin.
Ainsi l’apport en oxygène est réduit, on parle alors de thrombose cérébrale. Ces plaques se détachent parfois et obstruent la circulation sanguine dans le cerveau. Cette forme d’AVC est également causée par la formation d’un ou plusieurs caillots en dehors du cerveau qui sera véhiculé par le sang et viendra bloquer l’artère cérébrale. C’est l’embolie cérébrale.
Le deuxième type est reconnu grâce à la rupture d’une artère dans le cerveau. La rupture d’anévrisme qui provoque un saignement dans le cerveau. L’AVC hémorragique se produit quand les artères deviennent fragiles surtout à cause de l’hypertension artérielle.
On entend aussi parler de AIT ou accident ischémique transitoire, c’est l’obstruction temporaire de l’artère par un petit caillot. On l’appelle également mini AVC, il peut être un avertissement d’un AVC plus grave.
Comment reconnaître un AVC ?
Une fois le cerveau affecté par ce manque d’apport en oxygène ou bien par l’obstruction d’un vaisseau sanguin cérébral, des signes de problème de santé se manifestent. Les symptômes de l’attaque cérébrale sont les suivants :
- L’hémiplégie ou hémicorps : la paralysie totale de la moitié du corps. Ce symptôme est le plus fréquent.
- L’hémiparésie : la paralysie d’une partie du corps comme un bras, une jambe…
- Un trouble de la vision : une perte soudaine de la vue d’un œil ou des yeux.
- Un trouble du langage : difficulté soudaine à articuler, à s’exprimer ou la confusion.
- Trouble de la sensibilité : un engourdissement brusque du visage, d’un membre et la perte d’équilibre.
- Une migraine intense et violente : accompagnée parfois de nausées voire de vomissement.
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